Il y a huit ans, je chroniquais pour Service littéraire une oeuvre magnifique , d ans la plus pure tradition russe du roman océanique, à savoir le livre longtemps clandestin d’Irina Golovkina (1904-1989), traduit sous le titre Les Vaincus , alors qu’en russe l’auteur l’avait intitulé Le Chant du cygne . Ce grand livre reparaît aujourd'hui dans la collection de poche des éditions des Syrtes. Petite-fille du compositeur Rimski-Korsakov, Irina Golovkina appartient à une génération perdue de la noblesse russe, trop jeune pour avoir connu les fastes tsaristes, mais...
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