27 juin 2019
Prazeres
Cimetière des plaisirs doit être le deuxième livre de Jérôme Leroy (1964), « sans doute un roman », précise-t-il dans sa préface, publié à un âge, trente ans, où « le cœur se brise ou se bronze », pour citer le confrère Chamfort. Après L’Orange de Malte , le jeune écrivain, « un peu égaré », proposait cette sorte de cantilène mélancolique pour chanter les matins pluvieux des Flandres, les femmes perdues, la bière et les tramways. Un professeur de Lettres dans un lycée en zone sensible ( i.e. là où la violence sociale apparaît dans toute sa cruauté), un chagrin...